Séparation de corps

Bonjour,
mariés depuis 2009, j’ai découvert avec effarement en 2015 lors de la naissance de notre premier enfant, que mon mari s’adonnait à des jeux d’argent en ligne et des paris sportifs et se rendait régulièrement au Casino de la ville ou nous résidions alors. Nous avons chacun un compte bancaire + un compte joint pour les dépenses du ménage, le tout dans la meme banque. Bien qu’il gagne relativement bien sa vie, il a du contracter des crédits à la consommation auprès d’organismes comme Cofidis, Cetelem et Sofinco, pour cacher ses dépenses. Je n’étais au courant de rien jusqu’à ce que je remarque qu »il piochait sur le compte joint. Il a juré de ne pas recommencer. Bien entendu, il a continué ses frasques et en 2017, après la naissance de notre second enfant, il a meme cloturé son PEL pour subvenir à ses besoins de jeu. J’ai ouvert un courrier de la banque qui lui était adressé et ai découvert cela et qu’il avait encore des crédits renouvelables en cours. Avec notre banquier, nous avons fait un rachat de ses crédits, nous payons encore aujourd’hui ce rachat. A ma demande, mon mari s’est fait interdire de casinos sur tout le territoire francais et de jeux en ligne de la francaise des jeux. Il a vu un psy 4 fois pour son addiction aux jeux… mais… depuis juin 2018 nous vivons en Italie pour des raisons professionelles. Et ce jusqu’en 2021. Nos revenus ont augmenté pour ce séjour en Italie. Mais des salles de jeux sont accessibles ici et des jeux en ligne aussi. Et je viens découvrir que mon mari a refait des crédits auprès des memes sociétés. Je n’en connais pas la somme, mon mari refuse d’en parler alors meme que je dispose de preuves de l’existence de ses crédits. Mon mari est dans le déni total. Ce n’est plus tenable pour moi, je dois me protéger et protéger nos enfants. M’engager dans une procédure de divorce depuis l’Italie me parait compliqué, que puis-je faire pour protéger ma famille, une séparation de corps et de bien est-elle une solution pour ne pas etre redevable de ses dépenses et emprunts auxquels je n’ai jamais souscrit ? Et ce dans l’attente de lancer une procédure de divorce pour faute, si cela est possible, en 2021 à notre retour en France.