Mois : avril 2023
Comment savoir si j’ai le droit à une prestation compensatoire ?
La prestation compensatoire est une somme d’argent versée par l’un des époux à l’autre après le divorce, pour compenser la disparité de niveau de vie créée par la rupture du mariage. Elle n’est pas automatique et dépend de plusieurs critères. Voici comment savoir si vous pouvez y prétendre et comment la demander.
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Les conditions pour bénéficier d’une prestation compensatoire
Pour avoir droit à une prestation compensatoire, il faut remplir deux conditions :
Avoir subi une baisse de son niveau de vie à cause du divorce. Par exemple, si vous avez arrêté de travailler pour vous occuper des enfants, si vous avez contribué à la carrière de votre conjoint, si vous avez des revenus inférieurs à ceux de votre ex-époux, etc.
Ne pas être responsable du divorce pour faute grave. Par exemple, si vous avez commis un adultère, des violences conjugales, un abandon du domicile conjugal, etc.
La prestation compensatoire n’est pas liée à la durée du mariage, ni au régime matrimonial choisi. Elle peut être demandée quel que soit le type de divorce (par consentement mutuel, pour altération définitive du lien conjugal, pour acceptation du principe de la rupture du mariage ou pour faute).
Les critères pour calculer le montant de la prestation compensatoire
Le montant de la prestation compensatoire n’est pas fixé par la loi, mais par le juge aux affaires familiales, en fonction de la situation des époux. Le juge prend en compte plusieurs éléments, tels que :
Les ressources et les besoins des époux, actuels et futurs. Par exemple, leurs revenus professionnels, leurs pensions de retraite, leurs charges familiales, leurs dépenses courantes, etc.
Leur patrimoine, commun ou personnel. Par exemple, leurs biens immobiliers, leurs comptes bancaires, leurs placements financiers, leurs dettes, etc.
Leur âge et leur état de santé. Par exemple, leur espérance de vie, leur capacité à retrouver un emploi, leur état de santé général, etc.
Leur situation professionnelle. Par exemple, leur qualification, leur expérience, leur ancienneté, leur possibilité d’évolution de carrière, etc.
Leur contribution au foyer et à l’éducation des enfants. Par exemple, le temps consacré aux tâches ménagères, aux soins des enfants, au soutien scolaire, etc.
Les droits qu’ils peuvent avoir sur les régimes de retraite et de prévoyance.
Toute autre circonstance particulière qui peut influer sur l’équilibre économique entre les époux.
Le juge peut s’appuyer sur des barèmes indicatifs ou sur des simulations réalisées par des logiciels spécialisés pour estimer le montant de la prestation compensatoire. Il peut aussi tenir compte des propositions faites par les époux ou par leur avocat divorce.
Les modalités pour demander et verser la prestation compensatoire
La demande de prestation compensatoire doit être formulée lors de la procédure de divorce. Elle peut être faite par l’un des époux ou par les deux d’un commun accord. Elle doit être motivée et justifiée par des pièces (avis d’imposition, bulletins de salaire, relevés bancaires, etc.).La prestation compensatoire peut être versée sous différentes formes :
Un capital : il s’agit d’une somme d’argent versée en une seule fois ou en plusieurs échéances sur une durée maximale de huit ans. Le capital peut aussi être constitué d’un bien immobilier ou mobilier (une maison, une voiture, des bijoux, etc.). Le versement d’un capital est privilégié par le juge car il permet de couper définitivement les liens financiers entre les ex-époux.
Une rente : il s’agit d’une somme d’argent versée périodiquement (mensuellement, trimestriellement, annuellement) pendant une durée déterminée ou viagère. La rente peut être révisée, suspendue ou supprimée en cas de changement important dans la situation des époux (remariage, décès, perte d’emploi, etc.). Le versement d’une rente est exceptionnel et réservé aux cas où le débiteur ne peut pas payer un capital ou lorsque le créancier est âgé ou en mauvaise santé.
Une combinaison des deux : il s’agit d’un versement partiel en capital et partiel en rente. Par exemple, un capital versé au moment du divorce et une rente versée jusqu’à la retraite du créancier.
La prestation compensatoire est soumise à des règles fiscales et sociales spécifiques. Le capital est exonéré d’impôt sur le revenu pour le créancier et déductible pour le débiteur. La rente est imposable pour le créancier et déductible pour le débiteur. Le capital et la rente sont soumis aux prélèvements sociaux (CSG, CRDS, etc.).Pour faire valoir vos droits à une prestation compensatoire, il est conseillé de vous faire accompagner par un avocat divorce. Il pourra vous aider à évaluer le montant auquel vous pouvez prétendre, à négocier avec votre ex-conjoint et à défendre vos intérêts devant le juge.
Que faire en cas de désaccord concernant le partage des vacances scolaires ?
Le partage de la garde des enfants est souvent source de conflit entre les parents séparés ou divorcés, surtout lors des périodes de vacances. Il est important de respecter les droits et les besoins de chacun, tout en préservant l’intérêt des enfants. Voici quelques conseils pour gérer au mieux cette situation délicate.
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1. Respecter le jugement ou la convention parentale
Le premier réflexe à avoir en cas de désaccord sur le partage de la garde des enfants est de se référer au jugement ou à la convention parentale qui fixe les modalités de la garde alternée ou du droit de visite et d’hébergement. Ces documents ont une valeur juridique et doivent être respectés par les deux parties, sauf accord contraire écrit et signé. Si l’un des parents ne respecte pas le jugement ou la convention, l’autre peut saisir le juge aux affaires familiales pour faire valoir ses droits.
2. Communiquer et négocier avec l’autre parent
Si le jugement ou la convention parentale ne prévoit pas de règle spécifique pour les vacances, ou si les parents souhaitent modifier ponctuellement le partage des vacances scolaires, il est préférable de communiquer et de négocier avec l’autre parent. Il faut essayer de trouver un compromis qui convienne aux deux parties, en tenant compte des contraintes professionnelles, des projets personnels et des souhaits des enfants. Il faut également informer l’autre parent des dates et du lieu du séjour, ainsi que des coordonnées où joindre les enfants.
3. Faire appel à un tiers en cas de blocage
Si la communication et la négociation échouent, il peut être utile de faire appel à un tiers pour débloquer la situation. Il peut s’agir d’un médiateur familial, d’un avocat, d’un notaire ou d’un juge aux affaires familiales. Le rôle du tiers est d’aider les parents à trouver une solution amiable, ou à défaut, de trancher le litige en fonction de l’intérêt des enfants. Il faut toutefois éviter d’impliquer les enfants dans le conflit, et de les mettre en position de choisir entre leurs parents.
Le partage de la garde des enfants juste avant de partir en vacances peut être source de stress et de tension entre les parents séparés ou divorcés. Il est donc important de respecter le cadre juridique, de communiquer et de négocier avec l’autre parent, et de faire appel à un tiers en cas de blocage. L’objectif est de préserver le bien-être des enfants, qui ont besoin de passer du temps avec leurs deux parents.
Divorce Amiable : La question de l’équité dans la procédure
Le divorce amiable est une procédure permettant aux époux de se séparer sans passer par un juge. Il s’agit d’un choix libre et volontaire des conjoints qui doivent, de ce fait, être d’accord sur tous les aspects de leur séparation : la garde des enfants, le partage des biens, la pension alimentaire, etc. Le divorce amiable présente les avantages d’être rapide, peu cher et non conflictuel, contrairement aux autres formes de divorce. Mais comment parvenir à un accord juste et équitable pour chaque époux lors d’un divorce amiable ?
Faites appel à un Avocat Divorce
Tout d’abord, il est important et obligatoire de faire appel à un avocat spécialisé en divorce, qui pourra vous accompagner et vous conseiller avant, pendant et après la procédure. L’avocat Divorce vous accompagne lors de la rédaction de la convention de divorce qui détaille les modalités de votre séparation en respectant les droits et les intérêts de chacun. Il vous informe également sur les conséquences juridiques et fiscales de votre divorce et vous oriente vers des solutions adaptées à votre situation.
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Communiquez et exprimez vos besoins
Ensuite, communiquer avec son conjoint de manière respectueuse et constructive est l’une des clés d’un divorce réussi. Le dialogue permet de trouver un terrain d’entente et éviter les malentendus. Il faut être à l’écoute des besoins et des attentes de l’autre, tout en exprimant ses propres envies et ses limites. Il faut éviter les reproches, les accusations et rancœurs qui nuisent à toute négociation. Il faut également être prêt à faire des concessions et à accepter les compromis pour parvenir à un accord satisfaisant pour les deux parties.
Sollicitez un médiateur familial
Enfin, il est conseillé de faire appel à un médiateur familial si les époux rencontrent des difficultés à s’entendre ou lorsque le dialogue est rompu. Le médiateur familial est un professionnel neutre et impartial qui facilitera la communication entre les conjoints et les aidera à trouver des solutions amiables. Il peut intervenir à tout moment de la procédure, que ce soit avant ou après la rédaction de la convention de divorce. Il peut aussi aborder des aspects psychologiques ou émotionnels liés à la séparation et favoriser le maintien du lien parental.Pour résumer, le divorce amiable est une procédure qui nécessite une volonté commune des époux de se séparer dans le respect et l’équité. C’est une opportunité de tourner la page en douceur et de préserver le bien-être de chacun, contrairement à une procédure contentieuse, qui nécessite plusieurs audiences et peut durer des mois, voire des années. Obligatoire dans toute procédure de divorce, votre Avocat Divorce se tient à vos côtés pour faire valoir vos droits et vos besoins au cours de la procédure.
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